Vannes
Baguenaude d’émigré
Ne dites pas que je suis vanné
Quand par hommage je me tais
Devant ces pierres centenaires,
Baguenaudant, l’âme légère,
De Saint Patern à la Poterne
Le long de la muraille déserte,
Pour frissonner à la Prison
Dont la porte sans aucun gond
Mène vers Vincent Ferrier
Dans son reliquaire doré.
Ah, j’oublie Saint Émilion,
Le plus auguste vigneron !
Voilà le havre d’émigré
Qui m’a révélé joie et paix,
Remplaçant ma terre natale.
L’avez-vous trouvé ? – C’est Vannes.
Dông Phong, 14.12.2008
Ne dites pas que je suis vanné
Quand par hommage je me tais
Devant ces pierres centenaires,
Baguenaudant, l’âme légère,
De Saint Patern à la Poterne
Le long de la muraille déserte,
Pour frissonner à la Prison
Dont la porte sans aucun gond
Mène vers Vincent Ferrier
Dans son reliquaire doré.
Ah, j’oublie Saint Émilion,
Le plus auguste vigneron !
Voilà le havre d’émigré
Qui m’a révélé joie et paix,
Remplaçant ma terre natale.
L’avez-vous trouvé ? – C’est Vannes.
Dông Phong, 14.12.2008